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Cet enregistrement permet de redécouvrir un trésor lyrique baroque oublié, une zarzuela, le genre dramatique et musical du Siècle d'Or espagnol. Choeurs fastueux, airs poignants et chants populaires se mélangent au fil d'une narration riche et spectaculaire, dont la musique fut faussement attribuée à Antonio Literes avant qu'en 2009 Sebastián Duron (1660-1716) en retrouve la paternité ! Autre particularité de l'oeuvre, elle est chantée par sept sopranos, auxquelles sont même confiés les rôles d'Apollon, de Neptune et du monstre Triton. Seul le rôle d'un vieillard, le devin Protée, est confié à un ténor. Ana Quintans, dans le rôle-titre, Isabelle Druet, Anthea Pichanick, Caroline Meng, Cyril Auvity servent entre autres cette zarzuela haute en couleurs, dont la création scénique en 2019 fut un grand succès.

Un programme électrique d'airs royaux des 17ème et 18ème siècles, avec des compositeurs célèbres (Haendel, Monteverdi) et d'autres à découvrir comme Orlandini et Porta. Comme le dit Joyce DiDonato : ''Cet enregistrement est pour moi le plus excitant à ce jour : de grands drames, des émotions profondes, une écriture vocale intrépide, un sens historique et de vraies découvertes musicales. Que puis-je souhaiter de plus ?''. Elle nous propose ce programme à thème puissant et original, qui regroupe des airs de reines baroques. De la naissance de l'opéra avec Monteverdi et Cesti, mais aussi avec des raretés de Gluck et Hasse, et une perle : Reinhard Keiser et un air follement accompagné par 5 bassons, sans cordes !

Le groupe de percussions de Colin Currie nous offre, pour célébrer les 70 ans du compositeur, une version majuscule du Drumming de Steve Reich.

Ces oeuvres de Paganini et Giuliani sont la tradition classique des duos d'Alessandro Rolla (pour violon et guitare, flûte et violon, mandolines... ). Elles ne sont pas destinées au fils du prince, ni aux rassemblements culturels aristocratiques où des bribes de menuets pompeux faisaient toujours leur apparition. Elles s'adressent au nouveau public qu'a fait naître la Révolution française, qui s'écoute dans les rues, dans les jardins et les tavernes, là où l'on peut se tourner pour chercher des mélodies entraînantes et des sons insolites. Un univers de Musique de Table et de Musique de Plein air qui s'est mondialisé en Europe par l'accroissement de la mobilité, mais aussi par les virtuoses itinérants (naturellement dirigés par Paganini) qui avaient encore un coeur viennois, la capitale de l'Empire s'efforçant de se vanter de la renommée internationale des Italiens Niccolo et Mauro.